metteur en scène
Gwenhaël de Gouvello
Directeur artistique et metteur en scène
Lancé dans l’aventure théâtrale depuis sa jeunesse en terre bretonne, Gwenhaël de Gouvello est passé par plusieurs étapes.
Tout d’abord, il fait son apprentissage au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Rennes avec pour professeurs Robert Angebaud, Guy Parigot, Pierre Debauche, Madeleine Marion, …
Il fait ensuite l’expérience du jeu de l’acteur et de la vie de troupe au Théâtre National de Bretagne pendant quatre ans.
En 1991 il crée sa propre compagnie au sein de laquelle il met en scène une dizaine de spectacles dont Hes tes it Kantor, Tailleurs pour dames de Georges Feydeau, Fracasse de Théophile Gautier, Mordius de Gwenhaël de Gouvello, …
En 1999, il met l’association en sommeil et participe aux créations de François Kergourlay au Théâtre Firmin Gémier d’Antony.
De 2003 à 2005, il incarne Gerry dans Danser à Lughnasa de Brian Friel puis Don Carlos dans Don Juan avec le Théâtre du Frêne de Guy Freixe.
En 2006, il reprend les rênes de sa compagnie et met en scène Edgard et sa bonne d’Eugène de Labiche et Léonie est en avance de Georges Feydeau. En 2008, il obtient un franc succès avec son Timide au Palais de Tirso de Molina au Théâtre 13 puis Mr Mockinpott de Peter Weiss tous deux présentés au festival d’Avignon 2010.
Les années 2011/ 2012 seront celles de « La nuit européenne des musées » avec un parcours artistique à travers la maison de Chateaubriand à Chatenay-Malabry et de Zadig de Voltaire création au Théâtre 13 (6 semaines de succès) et 42 dates en tournées soit environ 25000 spectateurs. En 2013 création d’Antigone de Sophocle au Mois Molière et au Théâtre Alexandre Dumas de Saint germain en Laye, en 2014 il est en résidence de création à Versailles monte deux spectacles : Love de Murray Schisgal, puis un diptyque Ariane à Naxos et Médée mélodrame de Juri Benda (un opéra baroque avec 8 comédiens et 31 musiciens). Il est nommé directeur artistique de la « Fête à voltaire » en 2015 et monte avec succès Ondine de Jean Giraudoux actuellement en diffusion. 2016/ 2017 création de Matilda d’après Roald Dahl. 2018 aura pour création des Fourberies de Scapin de Molière 2019, 2020, 2022 création du Tour du monde en 80 jours de Jules Vernes, La demande en mariage de Tchekov, Le sythème Ribadier de Georges Feydeau, Le Bon gros Géant de Roald Dalh Dom juan de Molière en 2022 et enfin Le soulier de satin de Paul Claudel en 2023.
Aujourd’hui, la plupart de ses spectacles ont été présentés dans des lieux prestigieux comme le Théâtre d’Évreux Scène Nationale, le Théâtre National de Bretagne, le Théâtre Firmin Gémier d’Antony Scène Conventionnée, le Théâtre Montansier de Versailles, L’espace Louis Jouvet de Rethel Scène Conventionnée des Ardennes, les Trois Pierrots à Saint-Cloud, les festivals d’Anjou, des Nuits de la Mayenne, du Château de Bonaguil, de Sarlat ou d’Avignon …. Il est le fondateur du festival « Les Parenthèses de Pornic ».
Il obtient une mention spéciale pour la mise en scène de Comment Mr Mockinpott fut libéré de ses tourments de Peter Weiss par le club de la presse du festival Off Avignon 2010.
Professeur d’art dramatique
Au Théâtre d’Evreux scène nationale, au Théâtre Firmin Gémier/la piscine à Chatenay Malabry, Chargé de formation, par le Ministère de l’éducation, à la Mission de l’éducation artistique et Culturelle (sous-commission théâtre.) de 2000 à 2002 professeur d’Art Dramatique au Cours Florent 2013, membre du jury au concours d’entrée au Conservatoire National de Région de Versailles, membre du jury au concours des jeunes metteur en scène du Théâtre 13.
ondine de jean giraudoux
Ondine, nymphe des eaux, éprouve un amour passionné pour Hans, un chevalier qu’elle souhaite suivre au pays des hommes. Sûre de leurs sentiments, elle accepte le pacte du Roi des Ondins : elle pourra vivre cet amour humain, mais si Hans la trompe, celui-ci mourra et elle reviendra vivre parmi les Ondins sans aucun souvenir de son existence terrestre.
Or, Hans était normalement promis à Bertha, une femme humaine qu’il considère comme parfaite mais qu’Ondine surpasse d’une perfection surnaturelle…
Douze comédiens de la Compagnie du Catogan serviront cette œuvre cruelle, pure et terriblement surprenante. Elle résonne aujourd’hui dans ce qu’elle dit des manques de notre époque. Elle parle d’amour et d’incertitude. Elle questionne l’impossibilité de la perfection et de la pureté humaines et amoureuses.
Le système Ribadier de Georges Feydeau
Ribadier est le second mari d’Angèle, veuve de “feu Robineau”. Devenue très suspicieuse, suite aux tromperies de son ex-mari, Angèle a développé une jalousie frisant la paranoïa et surveille étroitement les activités de son deuxième époux. Mais Ribadier possède un don d’hypnose ! Ainsi peut-il convoler en galante compagnie après avoir endormi sa femme ne la réveillant qu’à son retour grâce à un “système” que lui seul connaît : l’hypnose !
Jusqu’au jour où il se confie maladroitement à Aristide Thommereux, ami commun de “feu Robineau”, revenu d’un exil de plusieurs années à Batavia. Mais Ribadier ignore tout de l’amour que Thommereux vouait à Angèle, raison de son exil par-delà les mers… Profitant d’une escapade de Ribadier, Thommereux réveille Angèle pour lui réitérer sa flamme… C’est à ce moment-là que Ribadier revient en catastrophe, poursuivi par le mari de sa maîtresse du moment. Comme toutes les belles mécaniques finissent par se détraquer, il en va de même du “système Ribadier“. Le ton est vif, les mensonges fusent et les quiproquos s’enchaînent jusqu’à créer un imbroglio quasi indémêlable.
Le Timide au palais de tirso de molina
Passions, Amour, Honneur et Rebondissements seront les maitres mots de cette comédie de cape et d’épée
Le Duc d’Aveiro au Portugal a deux filles à marier. La cadette, Magdaléna, est décidée à ne se laisser dicter sa conduite par personne… L’aînée, Séraphina, est fantasque et passionnée de théâtre……Est-il besoin d’ajouter qu’elles sont faites toutes deux pour inspirer l’amour ?
Cette comédie ” de cape et d’épée “, riche en rebondissements divers pourrait tourner sans cesse au drame si les personnages n’avaient ce goût du déguisement, du panache, du plaisir, du jeu : il y a des coups d’épée qui ne tuent pas leur homme, des disputes qui ne vont jamais bien loin, des larmes qui se transforment en sourires, des amours qui se décident sur un regard et se concluent par des mariages qu’on croyait impossibles… car bien sûr, le ressort principal de la comédia, c’est… l’Amour.